L'équivalent de plusieurs mois de pluies en seulement quelques heures
- 281,6 mm à Loubaresse (07) ;
- 241,8 mm à Saint-Maurice-de-Ventalon (48) ;
- 235,3 mm à Vialas (48) ;
- 232 mm à Barnas (07).
- 353,1 mm à Tanneron ;
- 291,7 mm à Fréjus (mont Vinaigre) ;
- 259,6 mm à Entrecasteaux ;
- 256,7 mm à La Martre ;
- 213,6 mm à Draguignan ;
- 202,1mm aux Arcs.
- 304,4 mm à Coursegoules ;
- 266 mm à Caussols ;
- 230,5 mm à Chateauneuf-Grasse ;
- 209,8 mm à Valbonne Sophia Antipolis ;
- 209,6 mm au Mas.
Des cumuls de précipitations en 24 ou 48 heures qui se produisent en moyenne tous les 20 à 100 ans
Sur les départements de la Lozère, de l'Ardèche ou de la Drome mais aussi sur le sud des Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et l'extrême sud-est des Hautes-Alpes, les cumuls de pluie en 48 heures ont atteint des niveaux que l'on estime survenir en moyenne une fois tous les dix ans : on parle de durée de retour décennale.
Mais c'est sur le Var et les Alpes-Maritimes, que les cumuls les plus exceptionnels pour la région ont été atteints : les niveaux de durée de retour 10 ans ont souvent été dépassés. On a même atteint des niveaux de durée de retour 20 ans, 50 ans voire 100 ans, très localement, à Tanneron (83) avec jusqu'à 354 mm tombés en 48 h entre le 22 novembre à 14 h locales et le 24 novembre à 14 h locales.
Une humidification des sols très rapide
En lien avec l'épisode fortement pluvieux qui avait frappé le pourtour méditerranéen fin octobre 2019, le niveau d'humidité des sols mi-novembre était proche de la normale sur les départements cévenols, mais plus humide sur la région PACA.
Les pluies survenues entre le 21 et le 24 novembre ont nettement humidifié les sols qui sont actuellement proches de la saturation des Bouches-du-Rhône à l'ouest des Alpes-Maritimes. Ils atteignent même des niveaux record sur le département du Var pris dans son ensemble.
Humidité des sols sur le Sud-Est, écart à la normale 1981-2010 le 21 novembre à gauche et le 24 novembre 2019 à droite - © Météo-France
Changement climatique et épisodes méditerranéens
Les observations depuis le milieu du XXe siècle montrent que les événements pluvieux les plus extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses sur le pourtour méditerranéen, .
L'augmentation de l'intensité et de la fréquence des précipitations extrêmes sur le sud-est de la France est très probablement liée au réchauffement climatique en cours. Pour le futur, les modèles de climat semblent s'accorder sur une poursuite de l'intensification des événementsde précipitation extrêmes dans cette région. Ces résultats doivent être consolidés par les travaux de recherche en cours sur le lien entre changement climatique et épisodes de pluies extrêmes.
On trouvera plus d'informations sur les sites ClimatHD ou DRIAS.